Un moment de rencontre/Débat proposé par Acteurs et Collectifs Pour l'Economie Solidaire en Ile de France (ACPES) association membre du Mouvement Pour l'Economie Solidaire (MES).
Cette rencontre est financée par la CRES idf (Chambre Régionale de l’Economie Sociale) et la DIIESES (Délégation Interministérielles à l’Innovation et l’Economie Sociale et Solidaire).
Elle se déroulera chez Alice Coopératif Concept
les 8 et 9 juin 2007
4 place de Valois
75001 Paris
24 h pour tenter de construire une représentation commune de l’économie solidaire en Ile de France
24 h pour échanger sur les possibilités de construction d'une autre économie
24 h pour envisager ensemble des alternatives économiques concrètes
24 h pour confronter et s’enrichir de nos actions mutuelles
24 h pour envisager ensemble un véritable travail en réseau
Cette rencontre est fondée sur une démarche participative, pour développer des stratégies, des services et des activités (dans et par la coopération), en mettant concrètement en synergie les savoir-faire des acteurs de l'Economie Solidaire en Ile de France..Elle a autant pour objectif de mettre en évidence l'identification et l’organisation des savoirs et compétences dont disposent les acteurs eux même pour les mettre en relation avec les demandes et construire ensemble des outils qui répondent aux besoins, que de chercher à trouver des solutions à nos manques et nos inquiétudes.
Nombre de participants : 15
Conditions de participation : participation de 30 euros, incluant les deux repas
Animation : Geneviève Saint Léger (ANCRE)
Lakdar Kerfi (AURORE)
François Bernard (Alice Coopératif Concept)
PROGRAMME
Vendredi 8 juin
à 19h- accueil et présentation de la rencontre
20 h- repas pris en commun, réalisé par un traiteur alternatif
21h 30- projection de 0,01, visage du commerce équitable documentaire de Sandra Blondel et Pascal Hennequin (52 minutes)
samedi 9 juin
10h- autour d’un petit déjeuner, présentation de la journée
10 h 30- discussion en petit groupe, représentations et questions des participants sur l'Economie Solidaire
11h30- retour en grand groupe, synthèse des petits groupes,
12h- histoire du réseau de l’économie solidaire en Ile de France, présentation de l'étude :
Réseaux, pôle, collectifs, assemblées permanentes, associations régionales....Comment les acteurs de l'économie solidaire s'organisent au niveau territorial.
12h30- intervention d’un membre d’un réseau territorial de l’économie solidaire d’une autre région
13h- buffet réalisé par un traiteur alternatif.
14h30- projection de : Pour l’économie sociale, un film de Charles Josselin, produit par la CRES Ile de France et L’OCCE (45 minutes)
15h-Présentation de la Chambre régionale de l'Economie Sociale et Solidaire d'Ile de France
16 h- pause
16h30 débat : Qu’attendons de notre travail en réseau en l’Ile de France ?
17h30 bilan de la rencontre
18h30 pot de clôture
Bulletin
d'inscription à retourner accompagné d'un chèque
de 30 euros à l'ordre de l'ACPES 4
place de Valois 75001 Paris Nom
:
Prénom
:
Organisation
:
adresse
: téléphone mail
:
Je
m'inscris aux rencontres : 24 heures pour l’économie
solidaire en Ile de France les 8 et 9 juin
2007
L'economie
sociale ....
L'économie sociale
est le terme générique pour désigner les
groupements de personnes (et non de capitaux) jouant un rôle
économique : les coopératives de toutes natures
(salariés, usagers, d'entreprises), les mutuelles (d'assurance
ou de prévoyance santé), la plupart des associations
gestionnaires. Dans le contexte de l'économie libérale,
l'économie sociale est née et a pris de l'importance au
XIXe siècle dans tous les pays développés sous
l'influence de courants divers (chrétiens, libéraux,
socialistes…) et à l'initiative du patronat social aussi
bien que du syndicalisme, pour que vivent, à côté
de celles ayant pour objet la rentabilité et la rémunération
du capital investi, des initiatives économiques et sociales
fondées sur d'autres principes et répondant à
d'autres finalités.
...Et solidaire ?
L'économie solidaire est une forme émergente de l'économie sociale, partout en France, dans les village, les quartier des centaines d'Acteurs, de Citoyens créent des activités de l'économie solidaire, participent à leur fonctionnement ou bénéficient de leurs propositions. Ces initiatives ne visent pas l'accumulation de pouvoirs et de profits, car leur premier objectif est de construire les conditions d'un mieux-vivre ensemble.
Elles se soucient de protéger ces ressources primaires de la vie que sont l'air, l'eau, les nourritures, l'hospitalité et la fraternité entre les hommes.
Elles se refusent de n'apporter leurs services qu'à ceux qui disposent des moyens de payer, en abandonnant les laissés pour-compte du progrès.
Elles ouvrent la possibilité à leurs clients, à leurs usagers, de critiquer, proposer, transformer les produits et services qui sont fabriqués pour eux, et d'intervenir sur leur conception.
Commerce équitable, régies de quartiers, épargne solidaire, crèches parentales, aides à domicile, échanges réciproques de savoirs ou de services, lieux de rencontres artistiques et culturelles, initiatives interculturelles de femmes, protection de l'environnement, coopératives de consommateurs ou de producteurs, médias libres les chantiers sont nombreux qui créent sur les territoires de vie des espaces d'échanges capables de lutter concrètement contre la pauvreté et l'exclusion sur la base de démarches collectives et participatives.
Si l'économie solidaire place l'homme au centre de l'économie, c'est bien dans ce sens. Dans le sens d'une recherche permanente du bien commun, où chacun a son mot à dire et surtout peut contribuer activement à la poursuite de ce but et à sa réalisation, là où il se trouve. Etre un acteur, avoir la possibilité d'agir pour transformer les relations entre les hommes dans un environnement proche, c'est pour chacun retrouver sa dignité, mais c'est aussi changer le monde.
L'ACPES depuis 7 ans regroupent les acteurs de l'ile de France et fait le constat d'une trés grande diversité des besoins, des initiatives et l'absence de formation adaptée.
Si les formations de travailleurs sociaux, animateurs etc prennent en compte l'economie sociale, l'economie solidaire apparue dans les années 90 n'est reconnue que dans les cursus universitaires (Valencienne, Toulouse, etc ), elle n’existe pas dans les formations continues des acteurs bénévoles ou et des salariés intervenants dans les différents champs de l’économie, du social où du culturel.
Charte des services solidaires.
Finalité.
Les services solidaires ont pour finalité :
• de créer du lien social à travers des activités de service aux personnes et aux collectivités en construisant l’offre de services par un dialogue collectif organisé sur le plan local avec les usagers ;
• de recomposer les rapports entre économique et social en consolidant l’offre de services par une combinaison entre différentes formes d’engagements social et professionnel, et par une hybridation de ressources (ressources marchandes obtenues par la vente des services, ressources non marchandes émanant de la redistribution, ressources non monétaires : temps, compétences, savoir-faire…).
Dans ces deux finalités s’expriment les innovations dont sont porteurs les services solidaires : la construction conjointe de l’offre et de la demande d’une part, l’hybridation des économies d’autre part.
Principes.
Les services solidaires ont pour objet d’offrir des services de qualité ; l’emploi est une résultante et non un but. Les emplois ainsi générés répondent à des critères de professionnalisation : formation, valorisation des compétences, reconnaissance des qualifications…
Dans une perspective d’insertion de personnes en difficulté, ces services peuvent avoir recours à des contrats aidés mais s’engagent dans tous les cas à développer en leur sein l’accès à des contrats de travail de droit commun.
Structuration.
L’application de ces principes directeurs suppose que les structures qui les mettent en œuvre bénéficient d’une autonomie juridique et que l’activité soit sous le contrôle direct des acteurs impliqués (bénévoles, usagers, salariés).
Engagements.
Les promoteurs de services solidaires s’engagent à :
• rechercher des modes de participation démocratique des usagers, à mettre en œuvre des modes de fonctionnement qui favorisent les réponses adaptées aux personnes et leur appropriation par la collectivité concernée ;
• rechercher avec la collectivité des conventionnements négociés afin de rendre les services accessibles au plus grand nombre en modulant les prix pratiqués en fonction des revenus.